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la chronique

qui sentait le terroir et la recherche honnête du beau par le vrai. On s’éprit des formules théâtrales, maniérées. L’ancien art français périt de la sorte. Il dut périr lentement et non sans résistances locales dont on pourrait peut-être recueillir les traces. Le portrait subsista en manière de spécialité et les portraitistes incarnèrent à son déclin le puissant effort que les circonstances avaient limité et amoindri. Ils devinrent à leur tour les précurseurs de l’école moderne qui remplit glorieusement les xviie, xviiie et xixe siècles. Corneille de Lyon, Jean Clouet, François Clouet, Jean Cousin sont doublement intéressants à étudier comme ancêtres et comme descendants. C’est par la série assez complète de leurs œuvres que se terminait le défilé si remarquable constitué par le défilé de 1904.

Les galeries de 1904.

L’exposition était divisée en deux parties dont l’une comprenait les dessins et peintures au nombre de 236 et représentant une période de 250 ans, de 1359 à 1604 — les émaux peu nombreux et dont le plus ancien (un por-