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tion des rapports ; elle n’a donc point de sens. Si la rupture s’opère, le nonce cessera d’être un ambassadeur mais rien n’autorise à lui faire quitter le territoire.

Les deux notes du cardinal secrétaire d’État auxquelles nous faisons allusion ci-dessus, pour maladroites qu’elles fussent à plusieurs égards, n’en contenaient pas moins certaines concessions dont on pouvait prendre acte pour poursuivre la discussion ; elles se terminaient en tous les cas par des déclarations dont on ne saurait méconnaître la portée : « De cet acte de déférence, y était-il dit[1], il est aisé de comprendre quel grand intérêt le Saint-Siège attache au maintien des bonnes relations avec le gouvernement de la République, relations fondées sur l’exacte observation des dispositions concordataires. Le Saint Père s’inspirant de l’affection toute particulière qu’à l’exemple de son illustre prédécesseur il nourrit pour la noble nation française, verrait avec la plus grande douleur que le gouvernement de la République se laissât aller à des mesures non justifiées… »

  1. L’offre de prolonger les délais accordés aux évêques de Laval et de Dijon pour se justifier.