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la chronique

l’exposition s’est traduit encore de très heureuse façon par de remarquables publications — non pas des catalogues ou des rapports — mais treize volumes in-8 consacrés à chacune des grandes colonies ainsi qu’à leur flore et à leur faune, à leur exploitation minière, à leur organisation sanitaire, à la législation coloniale, etc… Ces volumes ont tous été écrits par des Marseillais que leur compétence acquise au loin désignait pour traiter l’une ou l’autre de ces questions. Encore une de ces coquetteries du provincialisme qui ont si heureusement distingué cette grande manifestation de vitalité provençale.

Scandaleux silence et facheux oubli.

On pense bien que les Allemands n’ont pas laissé passer l’occasion d’étudier ce splendide raccourcis du nouvel empire français et de réfléchir aux procédés par lesquels il avait été édifié. Ils sont venus en grand nombre et n’ont point ménagé en rentrant chez eux les éloges dont l’entreprise marseillaise leur semblait digne. Il est même survenu un petit incident très curieux et