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Page:Pierre de Coubertin - Chronique de France, 1906.djvu/165

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de france

la protection des côtes à une défense mobile. Les points d’appui nombreux et médiocrement armés et approvisionnés ne sont que des proies faciles offertes à l’ennemi et propres à être transformées par lui en bases d’opérations à terre. Relativement à l’armée indigène, le général Famin, directeur des troupes coloniales a demandé que les Indo-Chinois soient admis à parvenir jusqu’au grade de capitaine, ainsi que cela a lieu pour les troupes d’Afrique ; actuellement, ils ne peuvent aller audelà du grade de sous-lieutenant. Le congrès enfin s’est doctement occupé des problèmes agricoles. On a beaucoup fait à cet égard mais il reste encore bien plus à faire. Les richesses des cultures tropicales et des essences forestières, une fois que les méthodes appropriées auront été dûment appliquées à leur production et à leur exploitation, dépasseront toute idée. Ce sont ces méthodes qui font encore défaut. On a procédé au début — et cela était naturel — d’une façon empirique et désordonnée : l’heure est venue de s’organiser définitivement.