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Page:Pierre de Coubertin - Chronique de France, 1906.djvu/209

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de france

en somme qu’imitant les gymnastes lesquels ont conservé l’habitude de défiler en tenue, escrimeurs, boxeurs, joueurs de balle, cyclistes, apparussent dans leurs vêtements d’exercice, tenant ou conduisant les engins, épées, raquettes, bicyclettes — dont ils se servent ; leur maintien serait défini par là même et il va sans dire que, mieux que d’autres, ils sauraient donner à leurs gestes et à leur rythme l’élégance martiale qui convient. Pour la remise des prix, le plus gracieux cérémonial paraît-être celui du moyen âge où le vainqueur, pliant le genoux devant une dame recevait de ses mains le prix gagné par lui. Si l’on venait à rétablir le serment de loyauté prêté jadis par les concurrents avant la rencontre, il donnerait lieu à une scène toujours facile à combiner et comportant des évolutions et des attitudes très simples et d’un grand effet.

Décoration.

La Conférence se montra fort empressée à condamner l’andrinople, le velours rouge, les crépines d’or, les écussons en toile peinte et d’une