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Page:Pierre de Coubertin - Chronique de France, 1906.djvu/98

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la chronique

sécuteur. En 1875 Saint-Siège savait à peu près où on le menait ; en 1905 tout était incertitude pour lui à cet égard. Mais pourquoi à Rome avait-on attendu pour se prononcer que les évêques français se fussent eux-mêmes prononcés de façon inverse et pourquoi surtout avait-on eu recours à une ruse médiocre pour dissimuler le vote de ceux-ci ?

Le droit commun.

Les événements qui suivirent attestèrent à nouveau la résolution du pays d’éviter avant tout une « agitation » religieuse et la belle discipline de tous les catholiques, prêtres et laïques, décidés à obéir au Souverain Pontife, qu’ils l’approuvassent ou non. L’initiative un peu ridicule d’un journaliste, M. Henry des Houx, en vue de créer des associations schismatiques en grand nombre et l’exemple factieux donné dans deux petites communes où les biens ecclésiastiques furent attribués à de telles associations n’entamèrent point de façon sérieuse le bloc qui s’était formé à la voix de Pie x. Certes la plupart de ceux qui