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l’éducation en angleterre

guère de voir augmenter les frais de la pension. On pourrait répondre que c’est une aberration d’établir des collèges ailleurs qu’à la campagne et que, d’autre part, moins ils seront peuplés, mieux cela vaudra ; mais ce sont des réformes, la première surtout, qui ne s’accompliront pas du jour au lendemain, et force est bien de compter avec l’état de choses actuel et de s’en arranger quand on ne peut faire autrement.

Trouver des terrains est le premier point : cela est difficile partout et semble impossible à Paris, car en province on peut encore avoir une porte de sortie sur la campagne ; mais à Paris ? Il faudrait que chaque collège eût hors des fortifications un champ de taille respectable ; on y jouerait pendant 5 heures consécutives deux fois par semaine ; pas d’encombrement à redouter, car il n’est pas utile que toutes les divisions y aillent le même jour, bien au contraire. En hiver, le foot-ball, qui ne demande pas de grands frais d’installation ; en été, le cricket et le lawn-tennis y feraient les délices de nos collégiens. Ce dernier sport, dont le goût commence à se développer en