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iv


Ce n’est pas le militarisme qu’il faut à notre éducation, c’est la liberté ; ce ne sont point des administrés et des subordonnés, mais des hommes libres que nos maîtres doivent former ; et ce serait une singulière introduction à la pratique de cette liberté que d’apprendre aux enfants la seule obéissance du soldat. À l’heure où j’écris ces lignes, la presse fait connaître à ceux qui n’ont pas eu la bonne fortune de les entendre deux discours qui viennent d’être prononcés sous la coupole de l’Institut : l’un par M. Gréard, faisant l’éloge du comte de Falloux, dont il va occuper le fauteuil à l’Académie française ; l’autre par le duc de Broglie, répondant au vice-recteur de l’académie de Paris. Dans ces