appelait : « true manliness », initiative, hardiesse, décision, habitude de compter sur soi et de s’en prendre à soi-même quand on tombe… toutes qualités qui ne se rattrapent pas et qu’il importe bien plus de cultiver dès la première enfance que de s’évertuer à faire entrer dans de jeunes cervelles des notions scientifiques bien vite disparues, précisément parce qu’on les y a mises trop tôt.
L’homme qui pensait ainsi appartenait à ce régiment intrépide qu’on a appelé celui des athlètes chrétiens : « muscular christians ». — À côté de leur Société il en existe une autre dont les adhérents méritent le seul nom d’athlètes, « le point de contact entre les deux étant que de part et d’autre on estime que c’est un grand avantage d’avoir des corps vigoureux et agiles ; mais les uns ne semblent pas se douter du pourquoi ils ont un corps et le promènent d’un bout du monde à l’autre, pour le service de leurs intérêts ou la satisfaction de leurs caprices, au lieu que les autres ont hérité de la vieille maxime chevaleresque que le corps de l’homme doit être bien exercé et développé par son maître pour ensuite servir