Page:Pierre de Coubertin - L’Éducation anglaise en France, 1889.djvu/144

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
124
projets et espérances

geait la situation, se fixèrent aux environs de la capitale et n’eurent pas de peine à établir des bateaux plus légers ; sous les efforts de ces premiers constructeurs parisiens, aux canots larges et courts succédèrent les yoles étroites et longues marchant à quatre, six, huit avirons ; elles avaient de 8 à 10 mètres de long sur 1 mètre à 1 m. 20 de large. Elles établirent promptement la réputation des rameurs et les marins, vaincus et dépaysés, se retirèrent ; c’était la naissance du Rowing et son divorce d’avec la marine proprement dite. Vers 1853, on accepta les embarcations en sapin et acajou venues d’Angleterre et que la routine avait fait repousser longtemps à cause de leur légèreté précisément. Enfin en 1856 il n’y eut plus que deux catégories d’embarcations : les yoles sans porte-nages et les outriggers agrémentés de longs porte-nages métalliques.

Les huit et les quatre de pointe sont avec le skiff les embarcations le plus fréquemment employées dans les courses (on dit qu’un homme rame en pointe quand il ne tient qu’un aviron, en couple quand il en tient deux). Il y a des « huit de couple » ; le London Rowing Club possède également des « douze avirons » ; il y a aussi des « deux de pointe ». — On n’attend pas de moi la nomenclature et la description de tous les genres de bateaux qui sillonnent la Tamise et cer-