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l’aviron

taines de nos rivières, non plus qu’un traité sur l’art de ramer ; je renvoie au remarquable ouvrage de M. W. Bradford Woodgate, membre du barreau britannique et maître ès arts de l’Université d’Oxford, ce qui ne l’empêche pas d’être aussi un célèbre rameur ; ce livre qui a été traduit en français contient d’excellents préceptes sur l’instruction, la composition, l’entraînement des équipes. — Je voudrais seulement donner à ceux qui n’ont jamais vu un bateau de course la curiosité d’en voir un ; bien des gens ont été convertis à première vue Quant aux améliorations matérielles, elles ont été considérables ; il y a chez nos grands constructeurs des bateaux qui sont de vrais bijoux ; les inventions se succèdent avec une grande fécondité ; à présent que les bancs mobiles sont partout admis comme ayant doublé l’intérêt et le plaisir du rameur, c’est à qui trouvera le meilleur système de coulisses, le plus solide, le plus commode La présence d’un barreur (celui qui tient le gouvernail) dans les équipes à quatre, ayant des inconvénients au point de vue de l’équilibre général, on a trouvé des appareils qui permettent au rameur assis à la première place (celui qu’on appelle le chef de nage), de gouverner l’embarcation avec les pieds.

Le skiff est la véritable embarcation de course à un rameur ; mais en dehors même de l’entraîne-