campagne qui en dépende ; je la voudrais située sur les bords de la Seine, aux environs de Paris, entourée de prairies et de bois ; bien certainement elle serait très habitée les jours de congé et on ne tarderait pas à y installer des jeux ; mais cela n’est pas notre affaire. Faute de mieux, je rêve de constituer une sorte de fédération sportive entre les grands gymnases, les manèges, les piscines, quelques salles d’armes… de Paris, sans oublier les tirs et les loueurs de vélocipèdes. J’essayerai de convaincre les directeurs de tous ces établissements qu’il y va de leur intérêt d’accepter ma proposition, c’est-à-dire de faire des conditions spéciales et avantageuses, à des jours et heures convenus, aux collégiens, lycéens, étudiants, porteurs d’une carte de membre de notre association… Il serait téméraire de certifier que cette combinaison réussira ; mais il faut tenter la chance : qui n’ose rien n’a rien.
« À l’école Monge, on fait aussi des projets ; on est ambitieux et on en a le droit. — Les lauriers de la veille ne suffisent jamais et on travaille toujours à en conquérir de nouveaux, ce qui est la condition du progrès ; je ne vous dirai que deux mots des deux Sociétés qui vont réunir les élèves. La première est une association athlétique destinée à centraliser l’action des différents clubs fondés au printemps dernier : elle sera dirigée par un bureau