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kerkyra.

de ces rameaux d’olivier que le Βασιλεύς remet aux athlètes dans le grand stade de marbre blanc. Et la foule l’acclamera et le portera en triomphe. Quand il rentrera dans son île, il trouvera le port pavoisé et la musique à sa rencontre, et des villages voisins on viendra le recevoir et le féliciter Ce sont là de beaux rêves qui font sourire la terre de Kerkyra, parce qu’elle se sait puissante pour bercer les humains et amollir leur volonté. La terre de Kerkyra sait que ses fils aiment à se reposer. Il y a trop d’herbes folles, en vérité, sur cette terre de Kerkyra, et trop de mousse au pied des oliviers… et trop de roses.



fin