Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/116

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mousse légère qui en tapisse les bords. D’un doigt libertin j’agitai le clitoris de la charmante baronne ; elle se serra contre moi en tressaillant, et en peu d’instans, elle arriva au comble de la volupté.

Après cette première expérience du tempérament de mon aimable baronne, je n’avois plus rien à redouter de son courroux : aussi, mettant toute retenue à part, elle se livra entièrement à moi. Cette délicieuse nuit ne s’est jamais effacée de ma mémoire : combien de fois nous mourûmes ! combien de fois nous ressuscitâmes ! Enfin une fatigue voluptueuse nous endormit dans les bras l’un de l’autre.