Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/297

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 115 )


aussi grotesque. Je lui racontai tout ce qui venoit de m’arriver au château de Basseroche. Mon récit la fit beaucoup rire.

Elle me dit, de son côté, qu’elle étoit la nièce et l’héritière d’un fermier-général, extrêmement riche, qui étoit dans ce moment à Paris ; qu’elle l’attendoit sous peu avec un homme de qualité, auquel il se proposoit de la marier ; que, pendant l’absence de son oncle, elle couchoit ordinairement dans ce pavillon ; parce que la vue en étoit infiniment plus agréable que celle du château ; qu’enfin elle se félicitoit de sa translation, puisqu’elle lui avoit servi à être utile à un jeune homme aussi aimable que je parois-