Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/299

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comme dans tous les évènemens fâcheux qui avoient traversé ma vie, il étoit toujours venu un moment de bonheur après celui de l’infortune, je sentois que j’aurois tort de me plaindre, il est tant d’êtres qui valent beaucoup mieux que moi, et qui n’ont connu que le malheur.

Laure, c’est le nom de ma protectrice, revint bientôt ; elle apportoit une demi-bouteille de vin de liqueur, des biscuits et des hardes de son oncle. Imaginez un habit maron, orné d’un large galon d’or ; la culotte de même, avec les jarretières pareillement galonnées en or ; la veste de satin blanc, brodée en or, paillettes et soie ; bas de

  Tome II.
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