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PINCECUL.

Les voilà…

(Le facteur sort.)

PINCECUL.

Tiens, tiens ! c’est de mon père :
Voyons ce qu’il me veut…
(Il ouvre la lettre.)
C’est bien une autre affaire !
Ce Vidocq des grincheurs, depuis qu’il se fait vieux,
Comme une couille molle a peur des curieux ;
Il craint de se trahir et de se compromettre
Si comme tout le monde il fabrique une lettre :
Voilà donc maintenant qu’en chiffres il m’écrit.
Tâchons de déchiffrer, et voyons ce qu’il dit…
Je le reconnais là : s’il prend une badine,
Et coupe en souriant la tête d’une pine,
Cela nous avertit que flâne en ce quartier
Un raille dont il faut d’abord se méfier,