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De ma vie, et, conduit par ces belles cavales,
Voir mes jours se changer en longues saturnales.
Je ne me pique pas du tout d’être galant :
Le meilleur madrigal est un vit bien bandant.
La femme n’est pour moi, d’ailleurs, qu’un pot de chambre
Où j’aime à dégorger la liqueur de mon membre.
Je me livre sans crainte à toute saleté
Qui donne du plaisir et de la volupté.
Selon que mon désir dirige mon caprice,
Mon vit, vrai papillon, choisit une matrice
Ou, d’un cul ferme et blanc sondant la profondeur,
Se donne d’enculer le luxe et la douceur.
Un con, comme le tien, est-il charmant et rose ?
Avec joie et bonheur sur ses lèvres je pose
Les miennes, puis le suce et resuce, et je bois
Le foutre qui bientôt vient baigner ses parois…
Rien ne peut m’arrêter lorsque je suis en veine !
Dans le cul quelquefois ma langue se promène,
Et s’il ne me suffit pas de gabahoter,

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