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Page:Pine-A-L’Envers - Serrefesse, 1864.djvu/87

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Malgré son vit superbe et ses propos charmants,
Je résistais encor… Le gueux me prit de force !
De son bras musculeux il entoura mon torse.
Ce fut lutte… et viol…

CRUCHE.

Deux jolis instruments !

SERREFESSE.

Oses-tu plaisanter dans de pareils moments,
Et faire un calembourg lorsque je vous raconte
Ce qui fait à jamais ma douleur et ma honte !…
Pour finir, Pincecul ne connaît plus de frein,
Et trois fois, coup sur coup, fait pleuvoir dans mon sein
De son robuste vit l’abondante rosée…
J’étais, j’en fais l’aveu, haletante, épuisée,
Mais je n’ai pas joui !… Pincecul, triomphant,
Rallume son cigare ou sa pipe, et, chantant