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Page:Pine-A-L’Envers - Serrefesse, 1864.djvu/88

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Tout l’air du carillon de Dunkerque[ws 1], le traître
Comme il était venu s’en fut par la fenêtre !…

CRUCHE.

L’air dont vous parlez là ne m’est pas inconnu…
(Après avoir cherché, il chante :)
Cocu, cocu, mon père ;
C’est la faute à ma mère…
Si mon père est cocu
C’est qu’ma mèr l’a voulu.

COUILLARDIN.

Je ne sais que trop bien que je le suis, cocu,
Pour le chanter encore ainsi, d’une voix fausse !…

CRUCHE.

Ne crois pas, Couillardin, que de toi je me gausse.
Je soutiens, et je vais le prouver, qu’en ce jour

  1. cf. Cf. recueil La clé du caveau, 739.