Page:Pine-A-L’Envers - Serrefesse, 1864.djvu/93

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 79 —

CRUCHE.

(S’emparant d’une des trois capotes qui ont servi à Pincecul
et que Serrefesse a déposées sur le poêle.)


Par ce puant objet,
Encor tout emprégné de gouttes du forfait,
Je jure, ô Pincecul ! de venger cette femme !
Je prendrai dans mes mains ton vit, ton vit infâme !
Ça me dégoûtera, mais je les laverai ;
Je te chaponnerai, puis je t’arracherai
Les couilles, rasibus ! Je ferai de la droite
Une blague à tabac qui sera trop étroite ;
N’importe ! Je mettrai l’autre en mille morceaux,
Et je la donnerai pour proie aux vermisseaux !
Quant à vous, relevez vos faces interdites
Au lieu de pleurnicher, et tous comme moi dites !

COUILLARDIN.

(Saisissant la seconde capote.)

Pour moi, je pense ainsi que le préopinant.