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Page:Pine-A-L’Envers - Serrefesse, 1864.djvu/94

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VAFAIRE.

(Saisissant la troisième capote.)

Je n’en dirai pas plus, mais j’en dis tout autant.

VEROLIN.

(Leur prenant les trois capotes.)

Enfants, écoutez-moi. Bien qu’en mes vieilles bourses
Du foutre qui filtrait l’âge ait tari les sources,
Ne dédaignez pas trop mes mollasses couillons.
Je n’ai plus le vit dur, mais j’ai des morpions !
Ils eurent pour aïeul celui d’Iphigénie !
J’en veux chez Pincecul faire une colonie !
Si mon vit ne peut plus, du moins encor ma voix
De sa colère peut décharger… tout le poids…
Pincecul ! sur ton vit j’appelle, pour supplice,
Tous les maux qu’après soi traîne la chaudepisse !
Que tu ne puisses plus baiser une putain
Sans attraper un chancre, une orchite, un poulain !