Au bon père quêteur j’ai fort bien fait la nique.
Parbleu ! Comme j’ai dit : suis-je donc fils unique ?
Mais ton frère & ta sœur parlent tout comme toi.
Tant pis pour vous ! Chacun n’en a pas trop pour soi.
Vraiment, les temps sont durs.
Lui, de prendre la mouche,
Et d’avoir aussitôt le reproche à la bouche !
Les voilà ! Mais qu’y faire ?
Hélas ! Ronger son frein !
Et baiser la férule, en présentant la main.
Et tout cela, notez, souvent pure grimace
D’un avare qui craint de toucher à la masse ;
Et qui fait l’importun, pour qu’on ne le soit pas.
De vous à moi, mon père est, je crois, dans le cas ;
Du moins je le suppose ; & je pense qu’il raille.
Sans quoi… car après tout, on n’est pas sans entrailles.
Il est certains devoirs…
Oh ! Oui, qui sont sacrés.