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Page:Piron - Œuvres complettes, 1776, tome 2.djvu/207

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gustave

Adélaïde aux pieds du bourreau de Sténon !

christierne

Que direz-vous pour lui ? Vous l’entendez, madame ?

adélaïde

Par tout ce qui jamais eut pouvoir sur votre âme,
Plaignez mon infortune et daignez m’écouter.

christierne

Rien ne me plairoit tant que de vous contenter.
C’est de vous seule ici que dépend ma clémence.
Sa grâce est aux autels.

adélaïde

bas.

Éloignez sa présence.

christierne

à Rodolphe.

Qu’on le mène où j’ai dit ; mais, en le gardant bien,
Que jusqu’à nouvel ordre on n’exécute rien…

à Adélaïde.

Parlez ; je vous entends.

gustave

Point de pitié cruelle.
Laissez frapper, madame, et soyez-moi fidèle.
Il sort avec Rodolphe et les gardes.