Page:Pitzipios-Bey - L’Orient, les réformes de l’Empire byzantin, 1858.djvu/9

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À SA MAJESTÉ IMPÉRIALE ABDUL-MEDJID Ier.


  Sire,


J’ai à cour de justifier le choix que Votre Majesté daigna faire de moi, il y a dix ans, pour seconder ses hautes pensées dans les fonctions de secrétaire de sa commission impériale pour l’application du tanzimat dans les provinces de la Roumėlie ; et, par ces quelques pages, que mon amour de la patrie a seul dictées, je veux donner à Votre Majesté un nouveau témoignage de mon ferme désir d’accomplir jusqu’au bout la mission dont vous m’honorâtes alors.

Les approbations et les encouragements que m’ont valus, de la part d’hommes d’État éminents, mes écrits antérieurs sur l’Orient, me font espérer que ce travail, écho sincère de l’opinion du monde civilisé, ne restera