Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, III et IV.djvu/432

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PAGE 118. — Au lieu de ces mots : « Que Protagoras justifie ici la vérité de ce qu’il a répondu d’abord un peu après le commencement de cet entretien, lorsque… » lisez : « Que Protagoras justifie ici la vérité de sa première réponse, non pas tout-à-fait au commencement de cet entretien, lorsque… »

Il ne sera pas inutile de rassembler ici les vers de Simonide épars dans le Protagoras, pour les distinguer du commentaire que Socrate y ajoute perpétuellement.

« Il est bien difficile de devenir véritablement homme de bien, carré des mains, des pieds et de l’esprit, façonné sans nul reproche (voyez p. 74).

« Je ne trouve pas juste le mot de Pittacus quoique prononcé par un homme sage, quand il dit qu’il est difficile d’être vertueux (p. 74).

« Dieu seul jouit de ce privilège ; pour l’homme il est impossible qu’il ne soit pas méchant lorsqu’une calamité insurmontable vient à l’abattre. (p. 86).

« Car tout homme est bon dans le bonheur et méchant dans l’adversité (corrigez ainsi, p. 87).

« Et ceux-là sont le plus longtemps et le plus vertueux que les dieux favorisent (p. 88).

« Pour moi, il me suffit qu’un homme ne soit pas méchant ni tout-à-fait inutile, qu’il soit sensé et con-