priétés qu’elle tient ou de la nature, ou de l’art, ou de sa position, appelant beau ce qui est utile, en tant qu’il est utile, [295e] relativement à ce à quoi il est utile, et autant de temps qu’il est utile ; et laid, ce qui est inutile à tous égards. N’est-ce pas aussi ton avis, Hippias ?
Oui.
Ainsi nous avons raison de dire que le beau n’est autre chose que l’utile ?
Sans contredit, Socrate.
N’est-il pas vrai que ce qui a la puissance de faire quoi que ce soit, est utile par rapport à ce qu’il est capable de faire, et que ce qui en est incapable est inutile ?
Certainement.
La puissance est donc une belle chose, et l’impuissance une chose laide ?
Assurément : tout rend témoignage [296a] de la vérité de cette définition, Socrate ; mais surtout ce qui concerne la politique. En effet, avoir