prit en faisant ces vers. Mais puisque tu prends fait et cause pour lui, et que le sentiment que tu attribues à Homère est aussi le tien, réponds-moi pour lui et pour toi.
Je le veux bien : propose en peu de mots ce que tu souhaites.
Entends-tu par les menteurs des hommes incapables de rien faire, comme sont les malades ? ou les regardes-tu comme des hommes capables de faire quelque chose ?
Je les tiens pour très capables de faire bien des choses, et surtout de tromper les hommes.
Selon ce que tu dis, les rusés sont aussi des gens capables, à ce qu’il paraît ? N’est-ce pas ?
Oui.
Les rusés et les trompeurs sont-ils tels par bêtise et défaut d’esprit, ou par malice et par une certaine intelligence ?
Par malice certainement, et par intelligence.