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Criton.
Fort vrai.
Socrate.
À ce compte ne faut-il pas estimer les bonnes opinions, et mépriser les mauvaises ?
Criton.
Certainement.
Socrate.
Les bonnes opinions ne sont-ce pas celles des sages, et les mauvaises celles des fous ?
Criton.
Qui en doute ?
Socrate.
Voyons, comment établissons-nous ce principe ? Un homme qui s’applique sérieusement à la gymnastique, est‑il touché de l’éloge et du blâme du premier venu, ou seulement de celui qui est médecin ou maître des exercices ?
Criton.
De celui-là seulement.
Socrate.
C’est donc de celui-là seul qu’il doit redouter le blâme, et désirer l’éloge, sans s’inquiéter de ce qui vient des autres ?
Criton.
Assurément.
Socrate.
Ainsi il faut qu’il fasse ses exercices, règle son