Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, I et II.djvu/389

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

nières solutions du problème de la science, le jugement sur simple apparence et le jugement appuyé sur le raisonnement, la définition et les autres procédés de ce genre, ont cela de commun qu’elles appartiennent aux fonctions de l’entendement travaillant sur des données sensibles, et qu’elles renferment la science dans l’enceinte de la logique. On peut donc considérer les deux dernières solutions comme n’en faisant qu’une, et les confondre ensemble dans le caractère dialectique qui les comprend toutes les deux ; ce qui réduit à deux points fondamentaux tout ce dialogue : le premier qui contient l’explication de la science par la sensation, le second par les procédés logiques.

Dans l’école empirique de l’antiquité grecque, ce principe psychologique : Toute connaissance dérive de la sensation, empruntait sa plus grande force du principe ontologique et cosmologique auquel il se rattache dans le système général dont il fait partie.