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Euthyphron.
[13b] Sans difficulté.
Socrate.
Et celui du bouvier, le soin des bœufs ?
Euthyphron.
Oui.
Socrate.
Et celui de la sainteté, le soin des dieux ; n’est-ce pas ce que tu dis ?
Euthyphron.
Précisément.
Socrate.
Tout soin n’a-t-il pas pour but le bien et l’utilité de qui en est l’objet ? Ne vois-tu pas que les chevaux dont un habile cavalier prend soin, y gagnent ?
Euthyphron.
Oui.
Socrate.
N’en est-il pas ainsi des chiens et des bœufs, sous la main du chasseur et [13c] du bouvier ? et n’en est-il pas ainsi de tout ? Ou peux-tu croire que les soins qu’on prend d’une chose tendent à son préjudice ?
Euthyphron.
Non, par Zeus.
Socrate.
Ils tendent donc à son profit ?