Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, I et II.djvu/757

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PROTARQUE.

Pour les opinions, je l’accorderai bien ; mais pour tout le reste, je le nie.

SOCRATE.

Comment dis-tu ? nous allons là, si je ne me trompe, réveiller une dispute qui n’est pas peu considérable.

PROTARQUE.

Tu dis vrai.

SOCRATE.

Mais il faut voir, fils d’un si grand homme[1], si cette dispute a quelque liaison avec ce qui a été dit.

PROTARQUE.

Peut-être.

SOCRATE.

Car, il nous faut renoncer absolument à toutes les longueurs et à toutes les discussions qui nous écarteraient de notre but.

PROTARQUE.

Fort bien.

  1. Pour dire, élève d’un tel maître, voulant désigner Philèbe, qui appelait ses élèves, enfans. Telle est l’explication de Schleiermacher et de Stalbaum. Sydenham croit qu’il s’agit tout simplement du père de Protarque, Callias, si célèbre par ses relations avec les sophistes.