dans le genre opposé à ceux dont il a été parlé auparavant. Ce sont, si tu comprends bien, deux différentes espèces de plaisirs.
Je comprends.
Ajoutons donc encore à ceci les plaisirs qui accompagnent les sciences, s’il nous paraît que ces plaisirs ne sont pas joints à une certaine soif d’apprendre, et que cette soif de savoir ne cause dès le commencement aucune douleur.
Et il me paraît qu’il en est ainsi.
Mais quoi ! après avoir possédé des sciences, si l’on vient ensuite à les perdre par l’oubli, vois-tu qu’il en résulte quelque douleur ?
Aucune, naturellement : ce n’est que par réflexion que, se voyant privé d’une science, on s’en afflige, à cause du besoin qu’on en a.
Or, mon cher, nous considérons ici les affections naturelles en elles-mêmes, et indépendamment de toute réflexion.