Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, I et II.djvu/874

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Il est évident que, quoiqu’en effet ce membre de phrase, il attaque non-seulement les hommes, mais encore tous les êtres, soit plus fort que celui-ci, et il n’épargnerait pas même les barbares, s’il aidait un truchement ; quoiqu’en effet dis-je, le premier soit plus fort que l’autre, et même précisément à cause cela, il doit le précéder, afin de ne pas laisser l’esprit du lecteur sur un trait plus violent qu’ingénieux, et assez commun. M. Stalbaum veut bouleverser toute la phrase. Hœc verba, dit-il, quo diutius cogito tanto majorem labem traxisse videntur. Vide modo an hœc a Platone, vel ab alio quovis prudente scriptore proficisci potuerint. Sentis ne intolerabilem verborum languorem, ne quid gravius dicam, quasi vero ista sententiæ vim augeant, nec potius debilitent atque frangant… Ut dicam quod sentio, locus hic ita corrigi debet : Φειδόμενος οὔτε πατρὸς οὔτε μητρὸς, οὔτε ἄλλου τῶν ἀκουόντων οὐδενός, ὀλίγου δὲ καὶ τῶν ἄλλων ζῴων, οὐ μόνον τῶν ἀνθρώπων. Mirum est omnium interpretum in tam manifestis corruptelis silentium.

PAGE 309. — En Égypte un certain Theuth…
Πρῶτος τὰ φωνήεντα κατενόησεν… καὶ πάλιν φωνῆς μὲν οὔ, φθόγγου δὲ μετέχοντά τινός… τρίτον δὲ εἶδος… τὰ νῦν λεγόμενα ἄφωνα… Bekker, p. 146, Stalbaum, p. 39, 40.