il lève tout embarras, en lui désignant clairement des choses relatives dont le rapport délicat et subtil fait le nœud de la question.
Supposez un homme qui ait une raison supérieure, capable de s’élever à l’idée de la justice absolue, et doué d’un talent d’exprimer ses idées égal à sa raison, et qui ait les mêmes avantages en toutes choses, et rien de plus ; à quoi lui servira tout cela s’il doit traiter des affaires humaines, où il ne faut pas seulement la science de l’absolu, mais surtout celle du relatif ? Supposez, par exemple, qu’ayant besoin de se servir de cercles et de règles dans son ouvrage, il ne connaisse, au lieu du cercle réel, que le cercle absolu. — J’ai entendu λόγος comme Schleiermacher et Grou : Rede, faculté d’expliquer par la parole, Stalbaum, p. 207, rapporte νοεῖν à νοῦς, ad intellectum in mundi intelligibilis contemplatiotie versantem, λόγον autem ad rationem intellectui subjectam. Ce ne peut être là le sens de λόγος, car λόγος entendu ainsi et placé au-dessous de νοῦς marquerait l’intelligence dans un degré inférieur,