Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, VII et VIII.djvu/315

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cultés, et il n’y avait point chez eux des dettes anciennes et bien considérables.

MÉGILLE.

Cela est vrai.

L’ATHÉNIEN.

Pourquoi donc et comment leur plan de gouvernement et de législation a-t-il si mal réussi ?

[685a] MÉGILLE.

Que dis-tu là, et sur quoi fondes-tu ce reproche ?

L’ATHÉNIEN.

Sur ce que deux de ces trois États ont perdu en peu de temps leurs lois et la forme de leur constitution, qui ne s’est conservée que dans la seule Lacédémone.

MÉGILLE.

Il n’est pas aisé de rendre raison de cet événement.

L’ATHÉNIEN.

C’est à nous d’en chercher la cause, puisque nous nous occupons maintenant de législation ; amusement honnête qui convient à notre âge, et qui, comme nous disions au commencement, [685b] adoucira beaucoup la fatigue du voyage.

MÉGILLE.

Tu as raison : faisons ce que tu proposes.