aucune analogie entre la cryptie ainsi entendue et les fonctions des gardes en cet endroit, rejette κρύπτους et propose φρούρους ou φύλακας.
PAGES 332, 333. — Jeunes garçons et jeunes filles, — hommes faits et jeunes filles.
Bekker, page 438. Ἀρρένων καὶ θηλειῶν κορῶν — ἀνδρῶν καὶ θηλειῶν κορῶν.
Θηλειῶν κορῶν, des jeunes filles du sexe féminin, semble un pléonasme bizarre. On est tenté d’abord d’entendre des jeunes gens du sexe féminin, de κόρος ; mais alors l’accent ne serait pas sur l’ῶ. Il faut donc que κορῶν vienne de κόρη ; et voici comment je suppose que Platon aura pu être conduit à ajouter κορῶν à θηλειῶν. Il aura mis d’abord θηλειῶν pris absolument par opposition à ἀνδρῶν, à ἀρρένων, des femmes en opposition à des hommes ; puis il aura modifié cette expression générale par celle de κορών, qui indique l’espèce de femmes dont il s’agit, c’est-à-dire des femmes vierges. — Ἐv ὀρχήσεσι καὶ τῇ τάξει τῇ ἁπάσῃ γιγνομένῃ μουσικῇ τοὺς ἄρχοντας αἱρεῖσθαι. Faut-il entendre ἄρχοντας (ἐπι τῇ) μουσικῇ γιγνομένῃ ἐv ὀρχήσεσι καὶ ἐν τῇ τάξει ἁπάσῃ, ou bien ἀρχοντας ἐν ὀρχήσεσι καὶ ἐν τῇ τάξει μουσικῇ ἁπάσῃ γιγνομένῃ ? J’ai adopté ce dernier sens, tout en avouant que γιγνομένῃ a bien l’air de se rapporter à ἐν ὀρχήσεσι καὶ ἐν τῇ τάζει.
PAGE 336. — Choisissent au scrutin secret…