Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, VII et VIII.djvu/610

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Bekker, page 441. Φερόντων ψῆφον κρύβδην, τῶν νομοφάλακων…

Κρύβδην est pris dans un sens absolu et ne se rapporte point à τῶν νομοφυλάκων, comme l’ont pensé Ficin, Grou et Ast. Ce n’est pas à l’insu des gardiens des lois que les sénateurs devaient choisir le directeur de la jeunesse, mais au contraire parmi les gardiens des lois. Voilà pourquoi les gardiens des lois, parmi lesquels se trouvait l’homme à qui devait être confié le soin de diriger la jeunesse, ne pouvaient pas faire partie des examinateurs de ce candidat, πλὴν νομοφυλάκων, parce qu’on aurait pu leur supposer des préventions en sa faveur.

PAGE 345. — Chers concitoyens, protecteurs des lois, celles que nous allons proposer sont défectueuses sous bien des rapports : cela est inévitable ; toutefois nous tâcherons de ne rien omettre d’important…

Bekker, page 448. Ὦ φίλοι σωτήρες νόμων, ἡμεῖς περὶ ἑκάστων ὧν τίθεμεν τοὺς νόμους πάμπολλα παραλείψαμεν· ἀνάγκη γὰρ ’ οὐ μὴν ἀλλ…

Ἀνάγκη γάρ est une simple réflexion incidente de l’Athénien. Grou et Ast avec les anciennes éditions en font une phrase particulière qu’ils attribuent à Clinias.

PAGE 346. — Qu’enfin fallût-il être chassé de sa patrie, plutôt que de consentir à la voir sous le joug de l’esclavage et soumise à de mauvais maî-