Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, V et VI.djvu/432

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NOTES SUR LES RIVAUX.

J'AI eu sous les yeux l'édition générale de Deux-Ponts et celle de Bekker ; l'édition particulière de Forster et celle de Stutzmann, Erlangœ, 1806 ; Ficin et Schleiermacher.

Dacier a traduit en français ce dialogue. On trouve dans le tom. 3 des Mélanges de littérature étrangère de Millin une traduction des Rivaux encore inférieure à celle de Dacier.

Sur l'autorité du passage célèbre de Thrasylle (DiOG. LAERCE, IX, 37), qui contient le premier doute sur l'authenticité de ce dialogue, εἶπερ οἱ Ἀντερασταὶ Πλατωνός εἰσι, cette petite imitation du Charmide a été intitulée Ἀντερασταὶ par Schleiermacher et par Ast ; Bekker, préférant l'autorité des manuscrits à celle de Thrasylle, a rétabli l'ancien titre Ἐρασταί. J'ai suivi Thrasylle.