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siste, comme dit le poète[1], à se plaire aux belles choses et à pouvoir se les procurer. Ainsi j’appelle vertueux celui qui désire les belles choses, et peut s’en procurer la jouissance.
Entends-tu que désirer les belles choses ce soit désirer les bonnes ?
Précisément.
Est-ce qu’il y aurait des hommes qui désirent les mauvaises choses, tandis que les autres désirent les [77c] bonnes ? Ne te semble-t-il pas, mon cher, que tous désirent ce qui est bon ?
Nullement.
Mais, à ton avis, quelques-uns désirent ce qui est mauvais ?
Oui.
Veux-tu dire qu’ils regardent alors le mauvais comme bon ; ou que le connaissant pour mauvais, ils ne laissent pas de le désirer ?
- ↑ On ignore quel peut être ce poète.