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DÉFINITIONS

Décret : décision politique portée pour un temps déterminé.

cPolitique : celui qui sait organiser l’État.

Cité : résidence d’une multitude d’hommes qui se soumettent à des décrets communs ; multitude d’hommes vivant sous la même loi[1].

Perfection de la cité : l’établissement d’une bonne constitution.

Art militaire : l’expérience de la guerre.

Alliance militaire : association pour la guerre.

Salut : action de se conserver sain et sauf.

Tyran : celui qui gouverne une cité d’après son bon plaisir.

Sophiste : chasseur gagé de jeunes gens riches et distingués[2].

dRichesse : possession suffisante pour vivre heureux ; abondance des biens qui procurent le bonheur.

Dépôt : bien confié.

Purification : séparation du bon d’avec le mauvais.

Vaincre : l’emporter dans la lutte.

Homme bon : celui qui réalise le bien autant qu’il est possible à l’homme.

Tempérant : celui qui a des désirs modérés.

Continent : celui qui maîtrise les parties de l’âme en lutte contre la droite raison.

Honnête : celui qui est parfaitement bon ; celui qui possède la vertu equi lui est propre[3].

Préoccupation : inquiétude muette.

Torpeur d’esprit : lenteur pour apprendre[4].

Despotisme : pouvoir irresponsable, mais juste.

Anti-philosophie : état qui rend ennemi des discours.

Crainte : frayeur de l’âme dans l’attente d’un mal.

Irritation : mouvement violent, irréfléchi de l’âme irrationnelle[5].

  1. Définition stoïcienne (V. A. III, 327).
  2. Cf. Platon, Sophiste, 231 d.
  3. Aristote, Catégories. 8, 10 b, 8. Cf. Top. Ε, 3, 131 b, 1 et le dialogue περὶ εὐγ. 1490 b, 3.
  4. Platon, Charmide, 159 e.
  5. Les termes νοῦς τάξεως, que donnent les manuscrits, n’ont évidemment aucun sens. Peut-être faudrait-il lire ἄνευ τάξεως qui aurait été primitivement écrit en marge à titre de variante, ou pour commenter ἄνευ λογισμοῦ.