portes, et qui sont des parties de l’art de clouer ; nous avons mis de côté la fabrication des armes, qui est une division de l’art si vaste et si divers de préparer des moyens de défense ; nous avons sans hésiter et tout d’abord éliminé la magie, qui a pour objet la confection des remèdes ; de sorte que nous n’avons conservé, du moins à ce qu’il semble, que l’art cherché par nous de nous garantir des intempéries de l’air par un rempart de laine, et qui se nomme l’art du tisserand.
LE JEUNE
Il semble, en effet.
Et cependant, mon enfant, ce n’est pas complet, ce que nous venons de dire. Car tout au commencement, celui qui met la main à la confection des vêtements paraît faire tout le contraire de ce qu’on appelle tisser.
LE JEUNE
Comment ?
Tisser, c’est entrelacer.
LE JEUNE
Oui.
Or, l’autre opération consiste à séparer ce qui est réuni et entrelacé.
LE JEUNE
Quelle opération ?
Celle du cardeur. Ou bien oserions-nous ap