77c Ainsi ce que souffre celui qui est puni est bon ?
Il semble.
Il en tire donc utilité ?
Oui.
Est‑ce l’utilité que je conçois ? Son âme ne s’améliore-t‑elle pas, s’il est puni justement ?
C’est vraisemblable.
Ainsi celui qui est puni est débarrassé de la méchanceté de son âme ?
Oui.
N’est‑il pas ainsi délivré du plus grand des maux ? Examine la question de ce biais. Pour l’homme qui veut amasser une fortune, vois‑tu quelque autre mal que la pauvreté ?
Non, je ne vois que celui-là.
Et dans la constitution du corps, le mal, à tes yeux, n’est‑il pas la faiblesse, la maladie, la laideur et les autres disgrâces du même genre ?
Si.
Et l’âme, ne crois‑tu pas qu’elle a aussi ses vices ?
Naturellement.
Ces vices ne les appelles‑tu pas injustice, ignorance, lâcheté et d’autres noms pareils ?
Certainement.
Donc pour ces trois choses, fortune, corps et âme, tu