Page:Plaute - Comédies, traduction Sommer, 1876, tome 1.djvu/288

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CLÉOSTRATE. Cetera une leçon pour qui l’entendra[1].

OLYMPION. plus grand que cela.

CLÉOSTRATE. Tu es assommant ; poursuis donc.

OLYMPION. Dès que… par-dessous, sur le devant…

CLÉOSTRATE. Quoi ?

OLYMPION. Ah !

CLÉOSTRATE. Quoi donc ?

OLYMPION. Oh !

CLÉOSTRATE. Enfin, qu’est-ce ?

OLYMPION. Oh ! c’était de taille… Je craignais qu’elle n’eût une épée ; je me mis à chercher. Tout en continuant ma recherche, je saisis une poignée. Mais, j’y pense ce ne pouvait être une épée, ç’aurait été froid.

CLÉOSTRATE. Explique-toi.

OLYMPION. Je suis si honteux !

CLÉOSTRATE. Était-ce une rave ?

OLYMPION. Non.

CLÉOSTRATE. Un concombre ?

OLYMPION. Oh ! grands dieux, non ! ce n’était pas un légume, et, en tout cas, quoi que ce fût, la grêle ne l’avait pas endommagé, tant c’était de belle venue.

MYRRHINE. Que se passe-t-il enfin ? achève.

OLYMPION. Je lui parle : « Ma Casina, dis-je, ma chère petite femme, pourquoi es-tu si sauvage avec ton mari ? Je n’ai pas mérité tant de froideur, moi qui t’ai si passionnément recherchée ! » Elle ne répond pas un mot, et couvre de sa tunique ce qui fait que vous êtes… Quand je vois ce passage fermé, je la prie de m’ouvrir l’autre. Je veux me retourner, je m’appuie sur le coude… sans souffler... Je me soulève pour entrer dans la place… et la…

MYRRHINE. Le récit est plaisant.

OLYMPION. un baiser… une barbe… plus dure qu’un buisson d’épines me pique les lèvres. J’étais sur mes genoux, elle me lance ses pieds dans la poitrine. Je tombe du lit la tête en bas ; elle saute et me meurtrit la figure. Alors, sauf votre respect, je sors de la maison dans le bel équipage que voici, et sans rien dire, afin que le vieillard boive à la même coupe que moi.

CLÉOSTRATE. À merveille, mais où est ton manteau ?

  1. À partir d’ici jusqu’à la fin de la scène, les points indiquent les lacunes du texte qui sont nombreuses.