Page:Plaute - Comédies, traduction Sommer, 1876, tome 1.djvu/291

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ne pas prolonger cette comédie, qui est déjà bien assez longue comme cela.

STALINON. Tu n’es plus fâchée ?

CLÉOSTRATE. Je ne suis plus fâchée.

STALINON. Je peux m’en rapporter à ta parole ?

CLÉOSTRATE. Oui, vraiment.

STALINON. Ah ! j’ai bien la meilleure petite femme qui soit au monde.

CLÉOSTRATE, à Chalinus. Allons, toi, rends-lui son bâton et son manteau.

CHALINUS. Tenez.

STALINON. Merci.

CHALINUS. En vérité, j’ai été mis cruellement à l’affront. J’épouse deux hommes, et aucun ne me fait ce qu’on fait à une nouvelle mariée.


LE CHEF DE LA TROUPE.

Spectateurs, nous allons vous dire ce qui se passera dans la maison. Casina sera reconnue pour la fille de notre voisin, et elle épousera Euthynique, le fils de notre maître. Maintenant, il est juste que vous nous applaudissiez, nous l’avons bien mérité. Celui qui le fera, nous lui souhaitons d’avoir toujours, en cachette de sa femme, une maîtresse à son gré. Pour celui qui ne battra pas des mains de toutes ses forces, qu’il trouve entre ses bras, au lieu d’une jolie fille, un bouc parfumé d’ordures.


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