Page:Plaute - Comédies, traduction Sommer, 1876, tome 2.djvu/497

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PHRONÉSIE, à Stratophane. Entrez maintenant, s’il vous plaît. (A Strabax.) Vous, venez aussi avec moi.

STRATOPHANE, à Phronésie. C’est moi qui t’aurai.

STRABAX. Toi ?

STRATOPHANE. Eh bien ?

STRABAX. Qu’est-ce à dire ? lui d’abord ? je passerais le dernier ?

STRATOPHANE. J’ai donné.

PHRONÉSIE. Vous avez donné, il va donner ; d’un côté je tiens, de l’autre j’attends. Je veux donc vous faire plaisir et vous satisfaire tous les deux.

STRABAX. Soit. Il faut, à ce que je vois, se contenter de ce qu’on vous offre.

STRATOPHANE, à Strabax. Je ne te laisserai certes pas t’emparer de mon lit.

PHRONÉSIE. J’ai fait bonne chasse, ma foi, je suis contenue, et puisque j’ai eu du bonheur, je vous en ferai avoir aussi : je vous aimerai… Si vous avez l’intention de me donner quelque chose, faites-le-moi savoir. (Aux spectateurs.) Applaudissez en l’honneur de Vénus ; cette pièce est sous sa protection. Bonsoir, spectateurs : applaudissez et levez le siège.


FIN.