Page:Plaute - Comédies, traduction Sommer, 1876, tome 2.djvu/53

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EUTYQUE. Oui, mais avant de bouger, je suis d’avis que nous prescrivions aux vieillards des lois qu’ils devront observer et qui les maintiendront. Si nous apprenons qu’un sexagénaire, soit marié, soit même garçon, court la fillette, nous le poursuivrons ici selon notre loi ; nous le proclamerons fou, et autant qu’il dépendra de nous, le prodigue sera dans l’indigence. Que désormais nul n’empêche son jeune fils d’aimer et de prendre maîtresse, pourvu que cela se fasse comme il faut. Si un père y met obstacle, il perdra plus en secret que s’il l’avait ouvertement permis. Nous voulons qu’à partir de ce soir les vieillards se soumettent à cette loi. Bonne nuit, et vous, jeunes gens, si notre décret vous plaît, vous devez, à cause des vieillards, applaudir à tour de bras.



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