Page:Pline le Jeune Lettres I Panckoucke 1826.djvu/480

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teur : Je sens bien même que les accompagnemens les plus nécessaires à une action d’éclat, etc. Cela s’enchaîne mal, et plus mal encore avec l’idée suivante. Barthius a proposé une ponctuation qui éclaircit très-heureusement toutes ces idées. Pline s’interroge : « Est-ce pour moi ; est-ce pour le public, que je dois avoir composé mon discours ? » Nobisne tantum, quidquid illud est, composuisse, an et aliis debeamus ? Il se répond ensuite : «La preuve que c’est pour moi, c’est que, etc. » Ut nobis (sous-entendu composuisse debeamus), admonet istud, quod, etc. Rien de plus satisfaisant que cette correction, sous le double rapport du sens et de la latinité. Aussi Gesner, Heusinger et Schæfer l’ont-ils adoptée.

22. Qui assurassent, etc. Pline suivait l’exemple de Trajan, qui, le premier, institua des pensions destinées à l’éducation de jeunes gens pauvres, mais de bonne famille.

23. Assez de patience, etc. Quelques commentateurs donnent à cette phrase un sens différent : l’interprétation de De Sacy m’a semblé moins pénible et plus conforme à l’esprit de la phrase entière.

24. En exposant le but et les avantages, etc. L’édition de Schæfer, telle que l’a réimprimée M. Lemaire, porte intentionem affectumque, ce qui est sans doute une faute de typographie ; car dans les notes citées, Schæfer dit positivement que effectum est la leçon de tous les manuscrits.

25. Que ce qui l’a méritée. L’édition que je viens de citer porte encore à tort quod gloriam non mentit. Le texte romain d’Heusinger et les meilleurs manuscrits ont quod gloriam meruit. Schæfer est d’avis, d’après ces autorités, de supprimer la négation.

26. Les murs du sénat. Les sénateurs de Côme et des villes de même ordre (coloniæ) s’appelaient decuriones, et le lieu où ils s’assemblaient, curia.

27. Pline à Minutius Fundanus. On peut consulter sur cette lettre les remarques de Rollin.

28. Celui-ci m’a chargé de sa cause. Selon Rollin, ille me in advocationem rogavit signifierait, non pas, il m’a chargé de sa cause ; mais, il m’a prié de l’aider de mes conseils et de mon crédit, en