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Page:Pline le Jeune Lettres I Panckoucke 1826.djvu/497

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SUR LE LIVRE II.

l’autre le frais. Retro aurait dû l’avertir que l’expression se conserve ne pouvait convenir aux deux membres de la phrase.

65. Sur la promenade. J’ai suivi la leçon de l’édition romaine, approuvée par Schæfer, et j’ai substitué gestationem à gestationis. (Voyez note 9 du liv. i.)

66. La réputation du demandeur. De Sacy a traduit : La réputation des acteurs. Le nom d’actor était donné à celui qui appelait en jugement.

67. J’ai ajouté à cette loi. De Sacy embarrasse l’idée en traduisant : Moi, au contraire, etc. : le latin indique, non une opposition, mais une parité : la version du traducteur ne s’accordait ni avec non omnino dissimile, ni avec novitas apud nostros.

68. Je composerai mon auditoire, etc. J’ai trouvé dans la traduction : Je la lirai (ma pièce) indistinctement devant toutes les personnes habiles : pourquoi, indistinctement ? ne faudrait-il pas plutôt une expression toute contraire ?

69. Veuve. Le texte porte Verania Pisonis, Veranie, femme de Pison ; mais Pison était mort.

70. Il avait en effet, etc. Le traducteur avait à tort ajouté cette dernière phrase aux paroles de Verania : c’est évidemment une réflexion de Pline ; le temps seul de pejerasset suffit pour le prouver.

71. Selon le précepte de l’école. Le nombre trois plaisait singulièrement aux écoles philosophiques de l’antiquité ; c’était pour elles l’emblème des plus sublimes vérités. Nous avons donné à scholastica lege un sens analogue à cette croyance, et nous pensons que De Sacy s’est trompé en traduisant : Selon la coutume des écoliers.

72. Allait sceller, etc. De Sacy a traduit signer : ce n’est pas le sens de signare, qui veut dire apposer son cachet ou son sceau. C’était chez les Romains une cérémonie à laquelle on invitait ses parens et ses amis.