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LIVRE HUITIÈME.
DESCENTE DE L’ÂME DANS LE CORPS.

Ce livre est le sixième dans l’ordre chronologique.

M. Barthélemy Saint-Hilaire a traduit en français les § 1 et 8 (De l’École d’Alexandrie, p. 245-249).

Saint Augustin, dans la Cité de Dieu (X, 30 ; t. II, p. 250 de la trad. de M. Saisset), indique une différence remarquable entre l’opinion de Plotin et celle de Porphyre sur la descente de l’âme dans le corps :

Porphyre dit que Dieu a mis l’âme dans le monde pour que, voyant les maux dont la matière est le principe, elle retournât au Père[1] et fût affranchie à jamais d’une semblable contagion[2]. Encore qu’il y ait quelque chose à reprendre dans cette opinion (car l’âme a été mise dans le corps pour faire le bien, et elle ne connaîtrait point le mal, si elle ne le faisait pas), Porphyre a néanmoins amendé sur un point considérable la doctrine des autres Platoniciens, quand il a reconnu que l’âme purifiée de tout mal et réunie au Père serait éternellement à l’abri des maux d’ici-bas... D’où il faut conclure que cette doctrine de quelques Platoniciens sur la révolution nécessaire qui emporte les âmes hors du monde et qui les y ramène est une erreur. »

Le passage de Plotin qui se rapporte à la réminiscence (p. 486) est cité par Théodore Métochita, § πη´ (88) p. 576, éd. Kiessling.


LIVRE NEUVIÈME.
TOUTES LES ÂMES NE FORMENT-ELLES QU’UNE SEULE ÂME ?

Ce livre est le huitième dans l’ordre chronologique.

L’étendue des notes que nous avons jointes au texte nous dispense d’ajouter ici de nouveaux Éclaircissements.

  1. C’est la doctrine de Plotin. Voy. ci-dessus, p. 488.
  2. C’est le point sur lequel Porphyre s’écarte de Plotin. Voy. ci-dessus p. 492, note 1.